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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 18:05

Communiqué de presse

Lundi 10 septembre 2012

Doux : la messe n’est pas dite



Le Tribunal de commerce de Quimper a validé les offres de reprises partielles de cinq sites sur les huit que compte le pôle frais du groupe volailler. Une mauvais nouvelle malheureusement attendue. Ce sont plus de 1 000 emplois qui sont sacrifiés sur la partie frais. Même si les emplois à Laval semblent être préservés, la nouvelle est rude. En effet, rien n’est dit quant aux créances des éleveurs et leur avenir demeure incertain.

Nous ne pouvons nous résigner à baisser les bras, l'ensemble des emplois du groupe doit être sauvé.
Nous appelons à l'élaboration d'un plan de conversion pour les sites n'ayant pas de repreneur. Nous souhaitons la création d'un groupe de travail composé des ministères et collectivités territoriales concernées ainsi que des représentant-e-s des éleveurs et des salarié-e-s pour redéfinir l'avenir de la filière. Dans ce cadre, les réflexions devront porter sur la reconquête du marché intra-communautaire perdu aujourd'hui au profit des importations.
Nous voulons le lancement d'un audit afin que soit déterminées les responsabilités dans le naufrage du groupe Doux.
Enfin, nous rappelons, comme l’ont fait en séance René Louail au Conseil régional de Bretagne et Jean-Philippe Magnen au Conseil régional des Pays de la Loire, qu’il est impératif que la future loi cadre d'orientation agricole traite la question de l'intégration et des droits sociaux des paysans.

L’État doit aujourd'hui prendre ses responsabilités et insuffler un véritable changement.
Sur la création d'un groupe de travail, le lancement d'un audit et la prise en compte de l'intégration dans la future loi d'orientation agricole nous souhaitons des engagements fermes du Président Hollande lors de sa visite au SPACE, mardi 11 septembre. Nous serons particulièrement attentifs à ses propos sur ces sujets.

René Louail,
pour le groupe Europe Écologie Les Verts au Conseil régional de Bretagne.
Christophe Dougé,
pour le groupe Europe Écologie Les Verts au Conseil régional des Pays de la Loire.

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 16:16
JACQUES PERREUX:

Conseiller général, président de la commission environnement. Membre du groupe Gauche Citoyenne.

Conseiller régional, vice-président du groupe Europe Ecologie-les Verts, vice-président de la commission environnement. Ille de France

Je n’ai pas loupé le train du Front de Gauche.

 

Actualité mercredi 11 avril 2012

Il y a quelque temps, un ami m’a interpellé ainsi « Jacques, tu as loupé le train du Front de Gauche ». Il voulait me dire qu’en ayant quitté le PCF j’avais, par la même occasion, raté une dynamique pour laquelle j’ai longtemps agi. Et puis j’ai reçu quelques SMS en direct de la Bastille ou de la place du capitole de Toulouse me disant « on est triste que tu ne sois pas avec nous ».

Il y a quelque temps, un ami m’a interpellé ainsi « Jacques, tu as loupé le train du Front de Gauche ». Il voulait me dire qu’en ayant quitté le PCF j’avais, par la même occasion, raté une dynamique pour laquelle j’ai longtemps agi. Et puis j’ai reçu quelques SMS en direct de la Bastille ou de la place du capitole de Toulouse me disant « on est triste que tu ne sois pas avec nous ».

Non, je n’ai pas loupé le train et je ne regrette pas de ne pas l’avoir pris. Ceux qui me connaissent savent que je ne nourris aucune rancune vis-à-vis du PCF, que je respecte ses positions et c’est d’ailleurs ce respect qui m’a amené à le quitter. Je mesure et je comprends la joie, parfois énorme, qui habite les militants et les sympathisants du Front de Gauche. Je vois les espoirs, les certitudes, mais aussi les inquiétudes, les doutes, les contradictions que porte ce mouvement autour de la candidature de Jean Luc Mélenchon. Le talent de celui-ci, c’est clair, a catalysé des attentes et des tentatives maintes fois déçues. Et j’entends bien aussi ce que beaucoup disent : « nous ne sommes pas d’accord avec telle partie du programme du Front de Gauche ou du discours de Mélenchon, mais ce qui nous intéresse c’est le mouvement ».

Moi aussi, ce mouvement m’intéresse. J’ai espoir que tous ceux qui veulent remettre en cause radicalement ce mode de développement, prédateur et gaspilleur, se retrouveront pour faire force commune. Et ma façon de contribuer au mouvement, à cette étape-là, est de donner le maximum de poids à l’écologie politique, avec la candidature d’Eva Joly. Car, je suis convaincu que les réponses aux enjeux planétaires, aux injustices sociales, à la violence des discriminations résident dans une écologie héritière de la pensée progressiste. J’ai bien entendu JL Mélenchon dire que le Front de Gauche est anti-productiviste et écologiste. Je sais bien qu’en soit, prononcer les mots c’est déjà important. Mais ce n’est pas suffisant. Lorsque JL Mélenchon s’est félicité de la vente par l’avionneur national Dassault de rafales à l’Inde, un anti-productiviste n’aurait-il pas dû promouvoir la reconversion de l’industrie d’armements et la coopération pacifiste avec les pays du Sud ?

Ce matin sur France Inter JL Mélenchon critiquait l’accord PS-EELV. Mais n’est-ce pas un tour de passe-passe, de dévaloriser un accord qui s’engage à supprimer 24 réacteurs nucléaires, lorsque par ailleurs l’accord PC-PG se contente de prévoir un référendum pour ou contre la sortie du nucléaire, sans que l’on sache ce que serait la position défendue par le Front de Gauche. D’ailleurs, on n’a pas entendu le Front de Gauche réagir, lorsque Areva a déchaîné son lobbying contre l’accord PS-EELV. Et ces jours-ci on a vu fleurir de belles publicités d’Areva dans le journal L’Humanité…

Lors du Forum Alternatif Mondial de l’Eau, on a pu voir de nombreux militants du Front de gauche se mobiliser pour la gestion directe de l’eau en service public. Tout le monde s’en réjouit .Mais il reste que nous le savons, ce sont des élus communistes qui en Ile de France ont contribué à sauver la mise au plus gros contrat mondial de Véolia. Devons nous nous taire devant ces ambivalences et nous y résigner ?

Ceux qui agissent contre la multiplication des incinérateurs, qui représentent un mode de traitement des déchets profondément productiviste, savent bien que souvent ils doivent aussi s’opposer à des élus du Front de Gauche. L’Ecologie n’est-ce pas de développer des alternatives de recyclage, de compost, de méthanisation ? Et n’est ce pas le même cas de figure que l’on retrouve dans la mobilisation contre l’aéroport de Nantes ?

L’écologie ne peut tout de même pas être la chose… et son contraire ! Autre sujet qui me tient à cœur. Je dois dire que j’ai éprouvé un vrai malaise lorsque j’ai appris que les sénateurs du Front de Gauche avaient laissé passer la loi interdisant aux assistances maternelles à domicile le port du foulard. La laïcité, pour moi, c’est d’abord la liberté de conscience, c’est le moyen d’inclure et non d’exclure. Quand cessera-t-on de prétendre qu’il y a un modèle unique d’émancipation humaine, y compris féministe ? On peut lire aussi dans le programme du Front de Gauche, étonnamment au chapitre Laïcité, la proposition d’interdire le choix du sexe de son médecin à l’hôpital public. Qui cela vise t-il ? La société dont je rêve est multiculturelle, fraternelle, respectueuse. J’espère, comme d’ailleurs certains militants du Front de Gauche l’expriment ces jours-ci, qu’il y aura débat et que les positions du Front de Gauche évolueront sérieusement et sincèrement sur ce sujet.

Et puis, encore une chose m’interroge, je ne prétends pas du tout que E.E.L.V. soit parfait. Loin s’en faut….Mais lorsque le Front de Gauche stigmatise l’accord avec le PS, n’est-ce pas un peu facile ? En effet, l’absence de proportionnelle conduirait les écologistes à n’avoir aucun député sans cet accord. N’est-ce pas l’absence d’une proportionnelle suffisante qui a conduit, lors des élections régionales, le Front de Gauche à passer des accords avec le PS ? Personne ne s’en est offusqué et c’est bien normal. En politique, il faut être juste ! Et encore, je m’inquiète de ce qui monte dans cette campagne, bien au-delà des propos du Front de Gauche, sur le thème de la Nation. Ne serions nous pas plutôt dans une période où l’urgence est de s’ouvrir aux autres pour répondre ensemble aux défis écologiques et sociaux de notre planète. Enfin, mon expérience me fait craindre sincèrement qu’en devenant dominant le Front de gauche ne devienne dominateur.

Ainsi dans le Val de Marne, à l’issue des dernières élections cantonales, le Front de Gauche avec 18% des voix a obtenu 19 élus. Fort de cette position, il a éliminé de l’exécutif du Conseil Général les écologistes, qui pourtant avaient réalisé 14 % des voix et obtenu 3 élus. On ne peut pas dire que depuis, l’écologie y ait gagné.

Il y a plusieurs façon de considérer que la politique c’est des rapports de force. Soit c’est le diktat de la majorité sur la minorité. Soit c’est la coopération, dans le plein respect de la force que les citoyens ont donné à tel ou tel courant de pensée.

Il y a besoin en politique d’inventer et de mettre en œuvre cette culture là. Peut-être que la dynamique du Front de Gauche contribuera à modifier cette culture de domination. Peut-être que non.

Voilà quelques-unes des questions qui se posent selon moi, pour qu’un changement survienne réellement. Encore une fois, j’ai beaucoup d’empathie pour le mouvement diversifié autour de la candidature de JL Mélenchon. Personne, sauf à droite, ne devrait avoir intérêt à ce qu’il déçoive. Mais, le plus important dans les luttes que nous menons les uns et les autres ce sont les victoires véritables contre les exploitations, les dominations les discriminations, c’est de vivre mieux et bien. Le plus important c’est de ne pas en rester au niveau du discours si beau soit –il. Et pour ce faire, il y a sans doute besoin de regarder plus grand vers notre avenir. Que de bons vents nous poussent tous vers ces victoires réelles, là où nous avons choisi d’être…

 
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10 avril 2012 2 10 /04 /avril /2012 17:31
interview Pascal Durand
«Les écolos sont devenus une variable d’ajustement du calcul politique»

Depuis un an, la perspective d’un gouvernement socialo avec trois ou quatre ministres écolos fait tourner les têtes vertes. À l’intérieur, la castagne fait rage. À l’extérieur, Eva Joly se plante. Que va-t-il se passer en mai si Hollande l’emporte? Tous les clans du mouvement écolo affûtent leurs Opinel. L’un des enjeux, dans tous les cas, est le parti lui-même. Qui aura les clés une fois la poussière retombée sur O.K. Corral? Pascal Durand, actuel porte-parole national, est sur les rangs.

Charlie Hebdo: On ne va pas chipoter, la campagne d’Eva Joly est un désastre. Quelle est votre explication?
Pascal Durand: On est tous dans une cruelle désillusion. Jamais la crise écologique n’a été aussi inquiétante, mais jamais nous n’avons eu le sentiment d’être à ce point négligés. Nous sommes devenus une variable d’ajustement du calcul politique. Celui des autres. Pas question d’accabler Eva Joly, à qui je reste loyal. Le problème tient à notre incapacité collective, parfois individuelle, à incarner l’écologie dans une élection présidentielle. Regardez ce que réussit Mélenchon pour le Front de gauche!

Mélenchon se réclame, lui aussi, de l’écologie. C’est sérieux?
Non. Place de la Bastille, le 18 mars, pas un mot sur l’écologie. En dehors des tirades sur «l’humain dans la biosphère» ou la «planification écologique», qui sent si bon la vieille gauche, rien. Je n’attaque pas l’homme, que je crois sincère, mais il n’est évidemment pas écologiste. Un écologiste se féliciterait-il de la vente par Dassault d’avions de guerre Rafale à l’Inde?

Compte tenu du faible score promis à Joly, Hollande ne sera-t-il pas tenté, en cas de victoire, de ne laisser que des strapontins aux écolos, et notamment au gouvernement?
Je ne crois pas. Face à la gravité de la crise en cours, les socialistes n’ont aucun intérêt à assumer seuls les décisions. La grande question est de savoir s’ils accepteront que, dans certains secteurs importants, on puisse mettre en œuvre une politique nouvelle. Je pense à l’agriculture, à la pêche, aux transports, à la transition énergétique, ou encore au logement.

Mais les socialos ne lâcheront jamais autant!
Je le sais bien, mais un accord de gouvernement passe pourtant par des changements réels dans un ou plusieurs de ces secteurs-là.

Bonne chance à vos futurs ministres. On donne Anne Lauvergeon, ex-patronne du nucléaire, ministre de l’Énergie. Ça vous tente?
Pour ma part, je ne souhaite pas être ministre. Mais si je l’étais, je n’imaginerais pas m’asseoir à côté de Mme Lauvergeon à la table du Conseil des ministres. Mais je comprends que d’autres puissent passer outre.

Et l’aéroport Notre-Dame-des-Landes? On sait que les socialos sont pour et que les écolos, officiellement, sont contre. Mais beaucoup vous accusent d’être prêts à accepter ce projet contre quelques places.
Sur la participation au gouvernement, à l’heure actuelle, la position du mouvement n’est pas arrêtée. Certains feront peut-être de l’abandon du projet une condition d’entrée­, mais il y aura certainement d’autres critères aussi essentiels à nos yeux. La nature des ministères proposés ainsi que le choix du Premier ministre auront de l’importance­, et pas simplement pour Notre-Dame-des-Landes!

Si Cécile Duflot devait entrer au gouvernement, vous pourriez devenir son successeur. Pascal Durand, secrétaire national. Mais pour quoi faire?
Ouvrir un débat de fond entre ceux qui, tournés vers l’interne, défendent leurs certitudes et l’appareil avant tout, et ceux qui souhaitent s’adresser à toute la société. Et l’on trouve ces deux cultures aussi bien chez les Verts historiques que dans Europe Écologie. Cela posé, si j’étais secrétaire national, j’essaierais de conduire notre mouvement à répondre à cette question: quelle écologie politique voulons-nous porter dans les années à venir? voulons-nous être un mouvement réformiste d’accompagnement dans une société où nous sommes minoritaires, ou un parti de transformation plus radical? Et pour quelle radicalité?
Le rôle et l’influence d’un parti ne se mesurent pas qu’à sa taille. Le minuscule PSU a fait autant pour la progression des idées de gauche dans la société que la grosse SFIO. Mendès, qui n’a gouverné que sept mois, a plus inspiré que Guy Mollet. René Dumont, avec 1,32 % en 1974, a finalement bien plus compté que les autres candidats de son époque. Juger la présidentielle à son seul résultat en voix, c’est aussi absurde que de définir la richesse d’un pays par son PIB.

Propos recueillis par Fabrice Nicolino
Article publié dans Charlie n°1032

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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 10:16
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 17:13
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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 16:42
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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 10:16
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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 10:12
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16 février 2012 4 16 /02 /février /2012 06:28
Mamère : "Une opération d'amnésie sur 5 ans de pouvoir sarkozyste"

INTERVIEW - Pour Noël Mamère, député d'Europe Ecologie - Les Verts, la déclaration de candidature de Nicolas Sarkozy "ne fait que confirmer une situation devenue insupportable au regard de l'égalité démocratique". L'élu de Bègles ne croit pas en la sincérité du chef de l'Etat et fustige, auprès du JDD.fr, le bilan du quinquennat.

Nicolas Sarkozy est officiellement candidat à sa succession. Qu'est-ce que cela change?
Rien de neuf sous le ciel de France, cela fait déjà un moment que Sarkozy est en campagne. Il ne fait que confirmer une situation devenue insupportable au regard de l'égalité démocratique. Les jours à venir vont ressembler à ce qu'on a connu jusqu'à maintenant. Le président faisait croire qu'il n'était pas candidat mais l'était depuis longtemps. Maintenant que c'est officiel, il va nous servir les mêmes litanies.

Le président de la République a promis d'"essayer de dire la vérité".
Il prétend nous dire la vérité, toute la vérité, pour mieux maquiller certains mensonges. Nous avons affaire à une opération qui se veut de séduction et d'amnésie sur cinq ans de pouvoir sarkozyste, notamment sur la politique industrielle. Il a beaucoup insisté sur son caractère de sauveur de Lejaby et de Photowatt alors que c'est sa politique qui a freiné le développement du photovoltaïque. C'est le pyromane qui se transforme en pompier avec l'aide de ceux qui étaient à ses côtés au Fouquet's. On nous présente le hochet de Lejaby et de Photowatt pour mieux faire oublier les Conti, ArcelorMittal, Moulinex et toutes ces entreprises où on a jeté les ouvriers comme des kleenex.

"Ses erreurs, on les connaît"

"Nous n'avons pas tout réussi." Le chef de l'Etat a initié un mea culpa face à ce bilan…
On n'est pas là pour écouter le président de la République battre sa coulpe et faire une repentance qu'il rejetait sur la colonisation. On ne peut plus croire en la sincérité d'un président capable de dire le mardi le contraire de ce qu'il exprimait la veille. Ses erreurs, on les connaît. Certains en souffrent gravement et vivent dans des conditions de vie indécentes. Je n'ai pas entendu une seule fois prononcer le mot de justice fiscale. La politique menée par le président depuis 2007, c'est une politique d'injustice fiscale. Il n'a fait que servir les plus riches et il se prépare à taper sur les couches moyennes avec la TVA sociale.

Sur le terrain de l'emploi, Nicolas Sarkozy a réitéré ses propositions sur la formation des chômeurs qu'il entend soumettre au peuple français. Que lui répondez-vous?
Proposer un referendum sur les chômeurs, même avec le pansement de la formation, c'est une nouvelle fois stigmatiser ceux qui se retrouvent en difficulté. Il est cynique et malsain de les présenter comme des assistés au regard des formations qui leur sont proposées. J'ai également été très choqué par cette volonté affichée de redonner la parole au peuple français par le biais du referendum, et de justifier cela par un amalgame des élites, des syndicats et des partis politiques. Le président de la République s'est attaché à affaiblir les corps intermédiaires indispensables à la négociation sociale.

"La France forte", Nicolas Sarkozy a repris plusieurs fois son slogan de campagne. Que vous inspire-t-il?
Comment le président de la République peut-il parler d'une France forte alors que nous sommes en recul sur notre politique industrielle, sur la compétitivité, la recherche, le développement des énergies renouvelables; les agences de notation nous dégradent, notre commerce extérieur n'a jamais été aussi déficitaire… Vous appelez cela une France forte ?

Benoit Vittek - leJDD.fr

mercredi 15 février 2012

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10 février 2012 5 10 /02 /février /2012 06:54
logo EELV choisi fond vert[1]
Communiqué de presse du 9 février 2012

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel : le divorce ?

Alors que la presse fait toujours ses unes sur la subite idylle entre la Chancelière allemande et le Président de la République française, Nicolas Sarkozy vient de brutalement tourner le dos au modèle allemand.

Nicolas Sarkozy a qualifié à Fessenheim, lors d’une visite sur le site de la plus vieille des centrales nucléaires françaises, de « folie » ou de « politicaille » la transition énergétique destinée à sortir à terme de la dépendance à l’industrie nucléaire.

Ce choix est pourtant celui, réfléchi, effectué par l’Allemagne d’Angela Merkel, dont Nicolas Sarkozy vantait encore lundi soir tous les mérites.

Europe Écologie-Les Verts s’interroge :
  • Nicolas Sarkozy qualifierait-il devant Angela Merkel, de « folie » ou de mesure « politicienne », la création par les allemands de plus de 350.000 emplois dans les énergies renouvelables et le développement d’une grande filière industrielle ?
  • Nicolas Sarkozy qualifie-t-il de « fous » les Japonais qui, après le drame de Fukushima, ne maintiennent en activité que 6 réacteurs nucléaires sur les 54 que compte ce pays, qui pourtant continue à vivre et à produire ?
  • Nicolas Sarkozy qualifierait –il de « politicaille » celles et ceux qui rappelleraient aux Françaises et aux Français qu’hier, 8 février 2012, la France a dû importer pour 38 millions d’euros d’électricité et que notre pays consomme à lui seul la moitié de la surproduction électrique européenne ?
  • Nicolas Sarkozy qualifierait-il de « fous » ceux qui rappellent que la centrale de Fessenheim est construite sur une faille sismique et sur l’une des plus importantes réserves d’eau douce européenne ?
  • Faut-il être « politicien » pour ne pas céder à la démagogie, ni mentir aux salariés de l’industrie nucléaire en osant dire que c’est en anticipant et en accompagnant la transition énergétique, que leurs emplois seront à terme préservés et valorisés ?

EELV attend avec impatience la publication des bans du futur premier meeting commun pour savoir qui des charmes de l’atome ou de ceux d’une filière industrielle du XXIème siècle l’emportera dans le cœur du candidat.

Pascal DURAND,
Porte-parole
Europe Écologie-Les Verts

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